Quand vous aurez décidé de prendre votre retraite et de faire valoir vos droits, il vous faudra en avertir le ou les organismes intéressés et leur remettre votre dossier.
Sommaire
L’ouverture des droits de retraite
Si vous avez dépassé soixante ou soixante-cinq ans, demandez-vous à quoi vous avez droit ou interrogez les organismes auxquels vous cotisez (et lisez leur réponse !).
Méditez sur le cas de cet homme de soixante-douze ans, exerçant une activité de commerçant, qui pestait régulièrement contre les « régimes de retraite en France » chaque fois que sa caisse lui envoyait un appel de cotisations.
Les personnes qui effectuent une activité de commerçant sont des personnes qui exécutent des actes de commerce et en font leur profession habituelle.
Les mesures et les précautions prises plus tôt
Avec l’attention qui convient, nous pourrons poursuivre plus avant jusqu’au passage à la retraite, puis à la retraite elle-même, pour dresser un inventaire général des mesures et des précautions permettant de profiter au mieux des dispositions prises plus tôt : comment régler le problème fiscal du début de la retraite, mettre en place un nouveau budget, croquer éventuellement son capital, etc.
Comme les grognards de l’empire, il rouspétait mais payait toujours, jusqu’au moment où on lui a révélé qu’il pouvait demander sa retraite tout en continuant à travailler.
Ancien salarié, il avait droit en outre à une retraite de la sécurité sociale.
En règle générale, on ne viendra pas vous chercher.
Les droits de retraite
Dans son principe, compte tenu de ce que nous avons dit, les formalités d’ouverture des droits peuvent paraître très compliquées, surtout si vous avez pas mal bourlingué.
En pratique, ce ne sera généralement pas le cas, encore qu’il faille distinguer :
- si vous êtes salarié, vous bénéficierez à cet égard d’un double avantage :
- d’une part, votre entreprise se chargera bien souvent, par l’intermédiaire de son service social ou de son service du personnel, de l’ensemble des opérations. Que cela ne vous empêche pas de surveiller : on n’est jamais si bien servi que par soi-même et, assez souvent, l’intéressé ne reçoit pas copie du calcul effectué
- d’autre part, les accords de coordination passés entre les caisses du régime des cadres et entre celles du régimes ARRCO obligent la caisse de votre dernier employeur à prendre en charge l’ensemble des opération de validation auprès des autres caisses de même régime auxquelles vous avez pu antérieurement cotiser (mais pas auprès des caisses des autres régimes). Vous pourrez enfin demander l’aide des CICAS – Centres d’information et de coordination de l’action sociale. C’est l’ARRCO qui est à l’origine de leur création
- si vous exercez une profession indépendante, il est probable que vous avez cotisé à un seul régime. Adressez-vous à votre caisse complémentaire. Elle vous expliquera la marche à suivre
Les organismes auxquels vous cotisez
Dans un cas comme dans l’autre, vous pouvez vous adresser aux CIDPA ou Comités départementaux pour l’information des personnes âgées.
Ce sont des organismes mis en place par les pouvoirs publics.
Les adresses des CICAS des caisses complémentaires de professions libérales et des CIDPA figurent en annexe.