Que se passera-t-il quand on part à la retraite

Quand on part à la retraite, les spécialistes se chargent de liquider les droits.

Les droits à venir

Ils sont rompus à ces questions et, encore qu’il ne soit jamais contre-indiqué de vérifier leur travail, au moins sommairement, on peut s’en remettre à eux. Leur calcul est définitif puisqu’il ne reste aucun droit à acquérir.

Celui qui tente une estimation en cours de carrière ne doit pas oublier que sa situation est différente puisqu’il va continuer à acquérir des droits. Comment les estimer ?

Très simplement. On revient en effet ici au cas précédent. Il faut tenter d’imaginer comment se déroulera la carrière restant à courir et les émoluments que l’on pourra recevoir.

Chacun étant relativement bien informé de ses possibilités, de ses ambitions ainsi que des débouchés et salaires propres à la profession qu’il exerce, pourra, sans trop de difficultés, tracer son propre avenir à grands traits.

Il imaginera le salaire qu’il peut espérer percevoir annuellement jusqu’à sa retraite et, à partir de là, procédera au calcul de ses droits comme exposé plus haut.

Cela fait, il n’est pas mauvais de diminuer le résultat obtenu de 10 % à 15 % pour tenir compte des aléas.

Le risque de chômage

Ces aléas paraissent tels à certains qu’ils ont tendance à considérer qu’un calcul est inutile en raison du risque de chômage et de la hausse des prix. Ce n’est pas exact.

Le risque de chômage n’est assurément pas nul, mais il faut savoir que si l’on est privé de son emploi pendant plus d’un mois, on est automatiquement crédité des points qui auraient dû normalement être acquis si l’on était resté en place.

Le chômage est donc pratiquement sans influence sur les droits à venir, même s’il prend la forme de la préretraite dont nous parlerons plus loin.

La hausse des prix

Quant à la hausse des prix, elle constitue un phénomène trop constant et manifeste pour qu’on puisse l’ignorer.

Or, à cet égard, que constatons-nous ? Tout simplement que les points de retraite ont jusqu’ici suivi ou même précédé la hausse des prix, mais que certaines difficultés commencent à apparaître.

Rien ne semble donc garantir que l’avenir sera à l’image du passé, problème déjà abondamment évoqué.

Cela étant, nous rappelons aussi nos précédents propos en pronostiquant que les choses vont se transformer, mais que les transformations seront progressives et relativement lentes.

Le futur pouvoir d’achat

Dans ces conditions, ceux qui sont à moins de cinq années de la retraite peuvent raisonner en sommes constantes et donc éluder le problème.

Qu’ils considèrent les chiffres auxquels ont aboutit leurs calculs comme représentatifs de leur futur pouvoir d’achat.

Peu importe si, quand ils percevront effectivement leurs arrérages, les prix ont augmenté. Il est très vraisemblable que les points auront suivi.

Ceux qui, par contre, se trouvent à cinq ou dix ans de la cessation d’activité pourront se poser la question.

Aucune réponse autre que celle que nous avons proposée dans l’article précédent n’est malheureusement possible.

Dans l’incertitude où nous nous trouvons, il ne sera donc pas déraisonnable d’en rabattre un peu sur ses espérances.

Bien malin qui dira de combien. Alors, proposons de 10 à 25 % en fonction de l’éloignement de la date de départ.

Il sera toujours temps de réviser ces estimations en hausse au fur et à mesure que l’évolution des régimes de retraite se précisera.

Régimes de retraites

Régimes de retraites

Au-delà de quinze années avant retraite, il nous paraît hasardeux de vouloir tenter un pronostic.

Mais cette incertitude ne constitue certes pas une raison pour rien préparer en vue de l’avenir. Au contraire.

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