Si vous êtes retraité, comment devenir bénévole ?

Si l’on veut devenir bénévole, il faut rechercher et agir. Mais comment agir ? Passons à la réponse.

Comment agir ?

On entend souvent dire : « Si je savais pouvoir être utile à quelques chose, je le ferais volontiers », regrets qui ne dépassent pas le stade de l’expression verbale.

On peut utilement, dans un premier temps, demander conseil à la « banque du bénévolat », fondée en 1947 et dont les bureaux sont installés au centre parisien de la Croix-Rouge.

Il faut rechercher et agir

Il faut rechercher et agir

Mais dans ce secteur qui par définition, pourrait-on dire, échappe au fonctionnarisme, il faut surtout faire preuve d’initiative personnelle.

C’est d’ailleurs une des conditions essentielles pour assurer quelque intérêt à ce genre d’occupation.

La première démarche à accomplir consiste à faire le tour des possibilités de sa ville ou des régions proches, c’est-à-dire des endroits où l’on peut se rendre facilement sans problèmes.

Ces possibilités, on les trouve :

  • en compulsant l’annuaire du téléphone aux rubriques :
    • association
    • union
    • club
    • syndicat
    • fédération
  • en rendant visite au Bureau d’Aide sociale de la mairie ou au Comité des œuvres de la paroisse

Lorsque l’on a sélectionné quelques organismes de solidarité, on leur rend visite après avoir pris rendez-vous et l’on s’informe des tâches pour lesquelles on manque de bonnes volontés.

Celles-ci sont nombreuses et demandent le plus souvent que l’on fasse don d’une partie de son temps libre, car c’est ce qui manque le plus aux personnes encore engagées dans la vie active.

Il y a, entre autres, des permanences à tenir – ne serait-ce que par téléphone – quelques heures par semaine.

Quelques exemples de la variété des besognes à accomplir

Il existe aussi des tâches administratives à remplir :

  • comptabilité
  • tenue des fichiers
  • formalités diverses auprès des autorités administratives

La variété des besognes à accomplir est très grande. Voici, entre cent, quelques exemples :

  • leçons particulières
  • cours de français aux immigrés
  • comptabilité des associations
  • consultations juridiques, sociales, économiques dans le cadre d’un club du troisième âge
  • gardes d’animaux
  • visites aux personnes infirmes ou handicapées
  • gardes d’enfants
  • démarches à effectuer pour le compte de personnes ne pouvant se déplacer ou trop accaparées par leur travail
  • organisation de voyages ou déplacements, etc

Les effets bénéfiques du bénévolat

Il n’est pas interdit non plus de faire preuve d’imagination et, après avoir analysé des différentes activités d’une organisation, d’en proposer une supplémentaire que l’on assumerait.

Toutefois, si l’on se lance dans le bénévolat, il faut faire attention de ne pas avoir « les yeux plus gros que la ventre » en se chargeant de besognes qui, trop lourdes ou trop longues, apparaîtraient vite comme rebutantes.

Mieux vaut, au début, ne s’engager que très partiellement pour des horaires et durées limités, en vue de tâches bien précises.

Par la suite, l’intérêt augmentant, on se laissera prendre et on y consacrera plus d’énergie et plus de temps.

Ou bien on démissionnera, pour chercher autre chose. Car tel est le charme du bénévolat : il est entièrement « à la carte » et ne comporte d’autres obligations que celles que l’on s’est données à soi-même.

Ce n’est pas son seul avantage. Cette activité sera précieuse pour se créer des relations nouvelles, indispensables à une retraite équilibrée.

Le plus grand profit que l’on puisse en retirer demeure, en tout état de cause, la satisfaction morale de rendre service. Mais, au point de vue strictement économique qui est le nôtre, le bénévolat propose d’autres effets bénéfiques.

Il représente tout d’abord un temps fort autour duquel on peut organiser l’indispensable planning. Il y a un avant et il y a un après qui évitent de considérer l’existence comme un corridor gris, désert et rectiligne. Dieu sait combien on dépense d’argent pour tuer l’ennui.

Le temps qui ne coûte rien

Par ailleurs, c’est un art d’occuper le temps qui ne coûte rien (avec souvent quelques avantages en nature : remboursement des transports, possibilité d’utiliser un téléphone, de bénéficier de repas gratuits, etc).

On dispose donc de sommes plus importantes pour un laps de temps plus court et on améliore ainsi le rapport qualité/durée de ses loisirs.

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