Beaucoup de gens se demandent à quel moment faut-il se préparer à la retraite ? Nous allons la répondre ci-après.
Sommaire
Le compte à rebours
Préparer sa retraite est une chose, préparer son passage à la retraite en est une autre. Ce passage constitue en effet une étape capitale de l’existence et, en tant que tel, il pose inévitablement un certain nombre de problèmes d’ordre pratique et financier.
Mais un problème étant d’autant mieux résolu que l’on s’y est préparé, il nous faut d’abord parler du « compte à rebours », autrement dit des grandes étapes de la préparation.
A partir de quand faut-il se préparer à la retraite ? Comme toujours, dans le domaine de l’organisation de nos existences, on ne trouve rien qui ressemble à une règle d’or. Ce serait trop simple, et d’ailleurs fort ennuyeux.
Mais, indépendamment de cela, il nous faut bien constater que, dès la première heure passée à l’atelier, au bureau, dans les champs ou dans un cabinet de consultation, le jeune qui sort de l’école, de l’université ou du service militaire est fermement prié par la société de travailler pour ses vieux jours.
Sans qu’il le sache parfois, sans qu’il comprenne comment la plupart du temps, il est affilié à une caisse de retraite à laquelle il cotise.
Avant, de se demander quand il convient de commencer le compte à rebours, il importe donc de constater qu’il débute en tout état de cause dès l’aube de la vie professionnelle.
L’opération pour se préparer à la retraite
Et c’est une bonne chose puisque à compter du moment où l’argent ne fait pas trop défaut bien des problèmes s’aplanissent.
Or l’argent est long à gagner, long à épargner et difficile à faire fructifier, à moins, évidemment, d’avoir tout trouvé dans son berceau.
Encore faut-il savoir le conserver. Bref, on ne s’y prend jamais assez tôt. Sait-on qu’en plaçant 495,47 € par an à 10 % on obtient 7896,305 € et quelques poussières en dix années ?
Qu’en procédant à la même opération pendant cinq années de plus on en obtient le double ? Et que celui qui commencerait, dès ses vingt-cinq ans, à se constituer tranquillement son pécule retraite obtiendrait, à soixante-cinq ans, la somme finalement assez rondelette de 219291,553 € si l’on fait grâce des décimales ?
Oui, on ne s’y prend jamais assez tôt. Dites-le aux plus jeunes ! Ils ne vous écouteront pas.
En pratique, il convient déjà, avons-nous dit, d’ouvrir un dossier retraite dès l’arrivée du premier relevé de ponts.
Cette précaution ne coûte rien et peut rendre d’immenses services. Cela fait, peu de gens penseront à leurs vieux jours avant quarante-cinq ou cinquante ans.
Qu’entreprendre au moment des vieux jours ?
Sans prétendre, une fois encore, édicter des principes intangibles, on peut constater que le moment est peut-être venu de penser à l’acquisition d’une résidence principale si on ne l’a pas fait plus tôt.
C’est en effet le principal de tous les biens durables, celui dont il est le plus souhaitable d’être pourvu au seuil de la retraite pour éviter d’avoir alors à faire face à de trop lourdes dépenses.
Bien sûr, on ne peut encore savoir dans quel état de santé on parviendra à la retraite ni où l’on souhaitera la prendre.
Toutefois, dix ou quinze ans avant de « se retirer », on commence alors à être « établi », de sorte que l’on peut déjà se faire une idée de l’endroit et des conditions dans lesquels on aimerait vivre les dernières années de sa vie.
L’acquisition de sa résidence retraite plus tardivement
Si l’on acquiert un bien dont on s’aperçoit plus tard qu’il ne correspond pas à ce qu’il fallait, ce sera bien sûr regrettable, mais il n’y aura que demi-mal par rapport à la situation dans laquelle on se trouverait si l’on n’avait rien prévu.
Si l’on dispose de capitaux suffisants pour pouvoir faire l’acquisition de sa résidence retraite plus tardivement, il vaudra évidemment mieux attendre que les conditions du choix se précisent, à moins, naturellement, que l’on ne tombe sur l’occasion rêvée.
Si l’on est déjà propriétaire, on pourra consacrer ses disponibilités à divers autres placements, immobiliers ou non.
Il faut ensuite rappeler que les années « -10 » ou « -11 » peuvent marquer, sinon une étape décisive, du moins l’heure d’une occasion qu’il peut être intéressant de saisir.